Le Club pour l'UNESCO du Pirée et les îles
en collaboration avec le théâtre de l'Université de la Sorbonne "Démodocos" présent un évènement culturel à l'île de Kea
Œdipe Roi de Sophocle
Vendredi 26 Août 2016
Ancien Théâtre de Karthea
Groupe de Théâtre Antique de la Sorbonne “Démodocos”L'association S.E.L. (Sauvegarde des Enseignements Littéraires) a été fondée par Jacqueline de Romilly en 1992
Salutation: Ioannis Maronitis, président du Club pour l'UNESCO du Pirée et les îles
Comité d'organisation: Ioannis Maronitis, Isidora Nannou – Papathanasiou, Panagiotis Karousos, Philippe Brunet, Yann Migoubert, Dr. Anastasios Koutsoukos, Sophia Papadatou, George Dimou.
Comité de soutien: Stelios Beis Kamnarokos, Directeur, Cabinet du Président de la République hellénique, Dionysis Botonis, conseil en communication, Alexander Kontopanos, Directeur de Journal, Dimitris Papantoniou, Maria Koutsoukou, John Sarantakos, Joanna Psina.
Démodocos est l'aède aveugle à qui Ulysse fait remettre une escalope de porc, bien grasse, au banquet d'Alcinoos, en remerciement de ses chants. Au service de la communauté, l'aède homérique transmet les paroles traditionnelles.
Sur ses traces, le Théâtre Démodocos, créé en 1995 sous le parrainage de Mme de Romilly, cherche à restaurer un lien entre le public et ces récits trop souvent réservés aux manuels scolaires. La compagnie a produit plus de 15 spectacles théâtraux, 20 récitals (poésie et chant en grec, latin et français) et de nombreuses conférences, ateliers, pour la plus grande joie des spectateurs qui ont eu le plaisir de les accueillir dans les quelque 300 représentations organisées jusqu'ici, en France et en Grèce (Perses au Pirée en 2002, Circé à Egine en 2004, Iliade en différents lieux d'Athènes en 2006, Bacchantes en 2013 à Stimphalia et environs d'Epidaure), sur l'invitation du club de l'Unesco et du Pirée.
Faire entendre les langues grecque et latine dans leur scansion originelle, les rythmes de l'épopée, de la tragédie, de la comédie, les faire renaître dans le français et redécouvrir ainsi les possibles de sa propre langue, tel est le double but de ce théâtre.CAR le Théâtre Démodocos, c'est aussi une « école de traduction ». Nombre de ses aèdes, comédiens et chanteurs suivent l'exemple d'André Markowicz, qui, comme les poètes de la Renaissance ou les poètes allemands ou russes, a tenté de reproduire en français le rythme des vers latins (Le Livre de Catulle, L'Âge d'Homme, 1985).
Voici ce qu'écrit Philippe Brunet, Directeur artistique du festival des Dionysies, créé en 2006, et metteur en scène de la troupe, dans l'édito de la dernière édition du festival : « Ils ont joué Eschyle, Sophocle, Aristophane, Euripide, Plaute. Ils ont embrassé la langue grecque et latine, ils ont joué en V.O. Et laissé cette langue dériver dans la leur. Bientôt la langue de substitution est devenue plus mûre. La langue française s'est réveillée,ELLE a crié, elle a rêvé de lointaines scansions, et les a fait descendre jusqu'aux acteurs. »
Centre de recherche fondé dans sa dimension scientifique et académique, mais aussi de création, le Théâtre Démodocos tend, depuis vingt ans maintenant, à renouer avec la choreia grecque, présentant un spectacle théâtral qui allie le chant, la danse, la musique, la déclamation et fait résonner les textes de l'Antiquité dans nos oreilles et nos cœurs d'aujourd’hui.
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