Les jardins du Luxembourg d’abord, avec leurs statues partout présentes : des reines, des rois, et surtout des dieux grecs, comme une faune qui surgit comme par magie.
La longue marche aux Champs-Elysées –des statues encore– jusqu’à l’Arc de Triomphe.
Les musées ensuite; le Louvre, évidemment, majestueux comme on le décrit, rempli de trésors de statuaire grecque antique tels la Vènus de Milo, la Victoire de Samothrace, un buste d’Alexandre le Grand. La Joconde de Léonard de Vinci, et autres peintures éblouissantes qui le monde entier se presse à admirer là.
Le quartier du Palais-Royal et la place Vendôme où, depuis trois siècles, la bonne société de Paris et d’ailleurs vient s’étourdir dans le luxe. (Il faut dire qu’il n’y a pas de « musée du Palais-Royal » et que le Roi-Soleil Louis XIV a justement fait bâtir Versailles pour échapper à la pression de Paris. Le Palais-Royal proprement dit était la propriété des ducs d’Orléans qui, s’appuyant sur Paris, n’ont eu de cesse de saper l’autorité royale dans l’espoir d’en recueillir les restes. Sauf que, ayant semé le vent au XVIIIe contre Versailles, ils ont récolté la tempête. La Révolution les a emportés comme les autres aristocrates. Mais ne versons pas trop de larmes sur le sort des « Orléans »: même si l’un d’eux a payé de sa tête les étourderies et autres manigances de sa lignée, ils ont bien su rebondir (cf le roi Louis-Philippe d’Orléans en 1830).)
Une soirée à l’Opéra Garnier (Opéra de Paris) m’a fait decouvrir un des théâtres d’opéra parmi les plus extravagants dans le monde. Malheureusement, à de rares exceptions près, on n’y donne plus que de la danse. Ainsi, ce soir-là, j’ai vu La Dame aux camélias, un ballet sur la musique poétique de Chopin. Mais plus poétique encore etait l’édifice lui-même cherchant encore les voix opératiques qui l’ont abandonné. Franz Liszt avouait ne pouvoir songer à Marie Duplessis, la muse d’Alexandre Dumas, sa Dame aux Camélias, sans verser une larme. Giuseppe Verdi lui donna à celle-ci le nom de Violetta Valery et fit de cette courtisane sa «Traviata», au fond pas si dévoyée que cela… Je ne sais pas ce que John Neumeier voulait dire ou ajouter au sujet de cette héroïne de l’histoire de l’opéra, par sa chorégraphie moderne. J’ai donc dû trouver ailleurs le bel-canto : –Don Carlos de Verdi– à l’opéra Bastille, désormais lieu permanent des présentatios d’opéras à Paris depuis l’ouverture, en 1989, de cet édifice monstrueux en plein centre de Paris. L’oeuvre était presentée bien mécaniqucment, comme trop souvent aujourd’hui. Pas un défaut. Pas une étincelle d’émotion non plus; les artistes sont devenus des denrées commerciales comme les autres… Sans compter que, pour un peu, la musique de Verdi, spécialement ici, inciterait à penser qu’il n’y a guère d’autre liberté que la mort…
Une autre soirée, à la Comédie Francaise cette fois, fut plus heureuse car je n’imaginais pas du Schakespeare en francais. C’était beau comme du Molière, en plus grave et sophistiqué.
La Maison de Balzac, au coeur de l’ancien village de Passy, où l’écrivain trouva refuge pour fuir ses créanciers le 1er Octobre 1840, dissimulé sous le pseudonyme de Monsieur de Brugnol : c’est pourtant là que Balzac corrigea l’ensemble de sa Comédie Humaine et écrivit quelques-uns de ses plus grands chefs-d’oeuvre.
En visitant la maison de Victor Hugo au 6, place des Vosges, comment ne pas penser à celle de Guernesey – Hauteville House– sur les hauteurs de Saint Peter Port, lieu unique, digne de son génie littéraire, qu’il acquit grâce au succès des Contemplations, pour conclure que la vie du poète se déroula comme un conte ?
Le Musée Bourdelle (du nom du fameux sculpteur Antoine Bourdelle) est dû à l’initiative de sa femme (grecque) Cléopâtre Sevastos et de sa fille Rhodia (morte sans héritiers). Une exposition de photos y évoque la vie tragique, d’Isadora Duncan, « sculpture vivante », inspiratrice de Bourdelle pour la décoration du Théâtre des Champs-Elysées.
Le musée Cognacq-Jay, 8 rue Elzévir, présente une remarquable collection d’oeuvres et d’objets d’art, axée sur le XVIIIe siècle francais.
Après un repas au restaurant La Closerie des Lilas, sur la boulevard Montparnase, je suis descendu au Catacombes de Paris. Voyage hors du temps dans un véritable labyrinthe au coeur du Paris souterrain. La mort y est mise en scène avec une hallucinante moisson d’ossements rassemblés en un inoubliable décor romantico-macabre. « Lasciate ogni speranza, voi ch'entrate! ».
Et que dire encore des églises de Paris après la visite de la monumentale Notre-Dame de Paris, du Sacre-Cœur de Montmarte, Saint-Etienne-du-Mont, Notre-Dame-des-Champs, la Madeleine? Partout des peintures divines, inspirées. Partout des sculptures et des vitraux incroyables. Même le silence, chante ici plus que les conventionelles présentations parisiennes d’opéras. « Ô Seigneur, je viens vers Toi... Lumière des Hommes! Nous marchons vers Toi. Fils de Dieu! Tu nous sauveras. »
Le Panthéon, come la Madeleine qui s’en veut une réplique à l’échelle, me rappelle le Parthénon. À côté, la bibliothèque historique de la révolution Sainte-Geneviève avec une exposition de reliures de Jean-Marie Gustave Le Clézio, Prix Nobel de Littérature 2008.
Une autre invitation m’a fait déguster des vins d’Alexandrie et d’Italie et rencontrer notamment M. Alexandre Béchu, adjoint au maire du 5e arrondissement de Paris.
D’autres marches m’ont conduit des Galeries Lafayettes au Tombeau de Napoléon, où j’ai rencontré un ancien membre de la Résistance francaise. Nous avons visité ensemble le Musée de la guerre et les fameux Invalides, institution toujours dotée d’un gouverneur…
Par la place du Trocadéro et la Tour Eiffel, je marche à l’endifice de la Liberte pour que les francais ont tellement donait sans precose de resultant, les Americaines ont cet honaire des droix et liberter à l’home, (la petite copie de la statue de la Liberté se trouve du côté du pont de Grenelle).
…Et la Seine, comme un dragon, m’emmène partout dans Paris en écoutant encore les voix de Piaf et des cloches de Notre-Dame. Visite magique qui laisse dans la mémoire une empreinte indélébile et un violent désir de revenir.
(Photos: Devant la Tour Eiffel, au Palais du Luxembourg, Panagiotis Karousos avec M. Alexandre Béchu, adjoint au maire du 5e arrondissement de Paris, au Musée Bourdelle, à l’Opera de Paris, et à Notre Dame de Paris)
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